• 19H30 donc. Je prends le métro un peu allumé, je l'avoue, surtout que le concert des Chemical Brothers de la veille n'a pas été de tout repos.

    Zénith blindé. Emanations de romarin grillé. Gobelets de bière (remplis les gobelets, of course). Enceintes poussées au maximum. Public hétéroclite à ma grande surprise.
    Les filles sont plutot élégantes. Peu de branleurs en treillis commando avec une capuche sur la tête. On est loin de l'ambiance rave party. On est plus près de l'esprit club bon enfant qui pourrait vite partir en sucette si les Frêres Chimiques le veulent. Ces derniers assurent pas mal. 1H50 au taquet. Ils sont très pros. Les morceaux bien choisis. Il manquait juste un peu de folie.
    Cette folie, je la découvrirai plus tard dans la soirée. Absolut Vodka et Ti punch. Danthy est sourd mais en pleine forme.

    19H30 donc. Le métro. Je scrute chaque visage, chaque vêtements à la recherche d'un indice. Je m'amuse à tenter de reconnaitre un bloggueur (Mick exclus, à cette heure ci il est déjà au lit). J'ai mes baskets noires au pied mais pas mon tee shirt "I love Dantheman", ce qui limite fortement les chances.
    20H30. Retour cinq ans en arrière. Le resto est aussi plein que le Zénith. Dès mon entrée, je me sens chez moi. Les anciens me reconnaissent. Je me rappelle les journées entières passées au comptoir à jouer, dicuter, rigoler... Je me rappelle la rue, le quartier. Ma chérie qui depuis la fenêtre de l'appartement me commandait son repas. La guitare au fond de la salle. Les menus n'ont pas changé. Les prix sur le trottoir sont toujours en francs. Je me régale.
    Je pars après un délicieux repas et plusieurs tequilas, les larmes aux yeux. Cette rue me manque. Impossible de me rappeler le code d'entrée à mon ancien appart. Ce Paris là me manque cruellement. Dehors, il neige un peu et je décide de faire un tour à pied avant de rentrer. "Comme elle est belle la ville et ses lumières seulement pour les fous..."

    Dans deux semaines, je serai à Dublin. Autant de chances de croiser un bloggueur qu'à Paris.
    Dublin est magique les week-ends de match...


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  • ok, on a perdu. la première mi-temps était pleine de promesses. le seconde ressemblait comme deux flocons de neige à un raz de marée rouge.
    En début d'après midi, j'ai croisé les bleus qui sortaient de leur hotel 4 étoiles et qui montaient dans leur bus. Visages fermés, concentrés à bloc. Quelques personnes de l'"encadrement", des verres de whisky bien remplis à la main. Les policiers de l'escorte détendus et d'humeur joyeuse. Pour une fois, j'ai eu l'impression que Paris respirait le Tournoi (je dois être un des seuls). Cette ambiance m'a rappelé le centre ville de Cardiff l'année dernière, les Bleus effectuant leur footing matinal dans le parc jouxtant l'hotel, suivis par quelques français courageux ayant effectués le déplacement (j'avais fait le déplacement mais je n'étais pas courageux...).
    Bref, rassurés par les visages de nos joueurs, je me suis tranquillement rendu dans un pub bien connu des amateurs de rugby, histoire de partager le match entre supporters (des deux équipes d'ailleurs). L'ambiance est festive comme à chaque fois avec les gallois.
    Première mi temps donc. Je suis concentré sur le match. La France domine, joue bien (presque trop bien), ma Guiness ne descend pas. 15-6 à la mi temps, pas assez d'écart à mon gout. C'est ce que pense aussi mon nouvel ami Garreth. Garreth parle un anglais alcoolisé; il est arrivé la veille et a profité de la fermeture tardive des bars parisiens. Ce matin, il est arrivé au pub à 11h00 pour être sûr de pouvoir poser son coude sur le zinc.
    Deuxième mi temps. La France prend l'eau en dix minutes. Garreth est aux anges. Je claque mes euros dans la Guinness. Dernière mélée. Encore une bonne poussée et l'arbitre néo-zélandais nous accordera un essai de pénalité entre les quilles. Plus un bruit dans le troquet. Harinordoquy, sous la pression galloise, lache le ballon et nous reculons de 40 mêtres. Les Gallois exultent. Je profite de l'occasion pour commander deux Guiness; une pour moi, une pour Garreth. Il a tellement payé de sa personne pour cette victoire...

    19h30. Je dois quitter Garreth et ses Diables Rouges. Nous nous donnons rendez vous dans un an à Cardiff. J'ai rendez vous avec mon passé.


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  • NSA

    pour des raisons de confidentialités, j'ai modifié le nom de mon blogg. Arno s'est totalement transformé en Dantheman.

    Merci de votre compréhension.


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  • Ma tournée des grandes villes commence demain.

    1ère étape : Paris.
    J'espère trouver la ville sous la neige demain matin à la sortie de la gare.
    J'ai 3 objectifs pour mon week end.
    Concert des Chemical Brothers vendredi soir. Le dernier album tourne sur mes platines depuis une semaine.
    Tournée des pubs "rugby" de la capitale pour rencontrer mes amis gallois, partager le match et quelques bières.
    Diner dans mon petit restaurant favori le soir. Rencontrer mes amis du quartier. Me souvenir de mes années parisiennes.

    2ème étape : Dublin.
    Aller affronter le marée verte dans deux semaines. Dublin est une ville magique les week end de match du Tournoi.
    Je posterai sur Dublin avant d'y partir.

    3ème étape : ma grande ville américaine (mai)
    L'endroit n'est pas encore complètement défini et le projet pas encore assez abouti.

    La vie est belle.

    Allez les bleus.


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  • Aujourd'hui, en cette journée spéciale langue de putes, Danthy vous propose une nouvelle recette à déguster sans modération.

    Info : n'allez pas chez Mick, la viande est trop fraiche.

    HACHIS PARMENTIER DE MICK

    Ingrédients
    400 g de Mick haché menu, ramolli par une centaine de coups de rangers, tondu (je soupconne ce jeune d'avoir les cheveux longs).
    2 œufs
    1 gros oignon
    60 g de gruyère râpé
    3 cuil à soupe de chapelure
    800 g de purée de pommes de terres
    40 g de beurre
    1 jaune d'œuf
    1 cuillère à soupe de fines herbes hachées
    sel, poivre, muscade

    Instructions
    - Trouvez le Mick (il vient d'ouvrir un semblant de bistrot près de l'Elysée). Faites lui croire qu'il est 22ème au classement des bloggs pour l'amadouer. Botter lui les fesses à coup de rangers jusqu'à ce qu'il ne respire plus. Hachez le menu, nenu.
    - Mélangez l'oignon grossièrement émincée, les œufs, 30 g de gruyère râpé et la chapelure. Ajoutez y la viande de Mick
    - Salez, poivrez et parsemez la préparation à volonté de quelques fines herbes ciselées, puis garnissez votre plat préalablement beurré.
    - A part, préparez la purée et étalez la sur la viande de Mick.
    - Saupoudrez le tout du reste de gruyère râpé, de muscade, parsemez de noisette de beurre et badigeonnez au jaune d'œuf pour faire dorer.
    - Réchauffez à four chaud pendant une vingtaine de minutes.

    Remarques
    A rôtir pendant 20 min
    pour 4 personnes


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