Notre café du commerce est en travaux.
Les habitués se sont réfugiés au PMU d'à côté ou sont restés chez eux devant les séries pourries.
C'est un peu con parce qu'au fond de la salle, là où on retrouve habituellement les joueurs de belote, la tapisserie était comme neuve.
On y buvait même du champagne. En grande quantité.
Et non, notre bistrot n'est pas fermé.
Il fallait juste entrer, se frayer un chemin au milieu des pots de peinture.
Au fond, on joue encore aux cartes.
On s'y amuse même. Assez follement d'ailleurs.
Je serai bien allé jeter un oeil au PMU mais je n'ai pas l'adresse exacte.
Alors, je suis resté au fond, à boire du champ' et à célébrer.
One more time.

De The Cure à Placebo
De Japanese Whispers à Meds

Le premier album que j'ai déposé sur une platine ou inséré moi même dans un lecteur est Japanese Whispers des Cure. Mais j'ai sûrement été mis au monde sur les notes de Shine on you crazy Diamond des Pink Floyd ou Zoot Allures de Franck Zappa.

J'ai volontairement zappé de ma mémoire Jean Michel Jarrre (entendu le jour de mes 10 ans), Michel Sardou (chez mes grand parents) ou Dorothée (dans la chambre de mon petit frêre).

Hier, j'ai regardé mes disques, lu les tranches une par une. Me suis rappelé chaque moment associé. Evidemment, certains n'ont aucun rapport avec un évènement de ma vie sinon le plaisir du son.
J'ai répertorié les artistes qui m'accompagnent encore aujourd'hui malgré les années : The Cure donc (les premiers), Noir Désir (Bordeaux), Nirvana (le bac), Beastie Boys (la fac), Daft Punk (le premier choc électronique), les Rita Mitsouko (!!!), DJ Shadow (mes années 2000). Mais j'en oublie...
J'ai essayé de faire le top ten des morceaux dont je ne peux me passer. Boys don't cry, Aux sombre héros de l'amer, Smells like Teen Spirit, Sure Shot, Da Funk, Les Amants, Blood on the Motorway. Mais en procédant ainsi, j'oubliais Obsolète (MC Solaar), Groove is in the heart (Deelight), Where is my mind (Pixies), Date with Destiny (Nightmares on wax), Like a rolling stone (Bob Dylan), Dance to the Undergroung (Radio 4), Unfinished Sympathy (Massive Attack), Pure Morning (Placebo), Under the Bridge (Red Hot Chili Peppers), Killing in the name (Rage against the Machine), Missing (Everything but the Girl), etc...

En tentant un quelconque classement, je tirais aussi un trait sur tout ce que j'écoute aujourd'hui et qui intégrera peut être ma virtuelle chart list dans quelques années : Boards of Canada, Death in Vegas, Artic Monkeys, DJ Vadim, Le Peuple de l'Herbe, Moodyman, LCD Soundsystem, Cut Chemist, DJ Koze, etc...

Par l'intermédiaire de ce blogg, j'ai essayé de vous faire partager mes musiques par ses paroles, ses images ou ses sensations; le son étant pour l'instant interdit. Le titre de mon blogg, Private Press, est d'ailleurs un clin d'oeil au meilleur album de ... hip hop?... de ma collection.

Pas une nuit sans musique, pas une soirée entre amis sans musique, pas un trajet en voiture sans musique.
Je suis fier de ma musique, fier de sa place dans ma vie, fier de la partager.

Bref, demain j'ai 30 ans et c'est 30 ans de musique!

Ma chère Cléo,

non, je ne t'en veux pas.
Je le sais, je t'ai laissée tomber à un moment difficile de ta vie. En effet, tu t'absentais souvent de Bloggland pour des raisons qui te sont propres et je n'ai pas été assez présent.
Oui Cléo, je n'ai pas réussi à dépasser cet écran qui nous séparait pour être à tes cotés lorsque tu étais seule.
J'étais fier et trop confiant. J'ai cru que tu reviendrais plus vite et que tu te jetterais tout de suite dans mon blog.
Je me rappelle les ballons colorés lors d'un de mes départs. Je me rappelle tes commentaires réconfortants. Je me rappelle de toi en Claudia Cardinale sur un de mes posts. Et lorsque que je t'ai rencontré pour de vrai, je me suis apercu que tu valais cent fois plus le détour que Claudia (surtout à son âge d'aujourd'hui).
Oui Cléo, je regrette ces moments. Pas de les avoir vécus, mais qu'ils soient uniquement des souvenirs non renouvelés.
Je me rappelle aussi le duel avec Mick pour savoir qui te ferait le plus rire. Cette "compétition" me motivait et j'avais eu l'impression d'avoir gagné ton coeur pour l'éternité.
Je le sais Cléo, j'ai fait le con et tu ne m'as pas pardonné cet abandon. C'est pour cela que je ne t'en veux pas.

MAIS BORDEL DE MERDE CLEO! C'était pas une raison pour te réfugier dans les bras d'Oussama Ben Liquid!

Sniffff