• Une boisson arhumatisée au citron vert.
    Un billet aller-retour vers mes anciens engagements.
    Un set bien calé, enfoncé dans un gigantesque canapé marron.
    Le souvenir d'un baisé volé le long d'une rue boulangère.
    Une migration chaleureuse, équipé du minimum.
    L'abandon de mes principes dans la fumée et les néons.
    Du retour aux sources en évitant les empreintes.


    Je crois que mon plan de bataille est nul, naze, à chier, bidon...


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  •  

    Les mathématiques, c'est inutile.
    Les chiffres n'ont pas genre. ET aucun talent d'ailleurs.

    Un ou une est le seul chiffre féminin ET masculin.
    A partir de deux, les sexes se confondent.
    Et c'est ridicule.

    Je reste unS, elle reste uneS.
    Je me suis inutilement concentré sur des probabilités alors qu'il fallait penser en termes de lettres.
    Je veux que le S soit ma prochaine victime.


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  • Nous étions quatre.
    Une fille et trois garçons.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Nous aurions du dès le départ oublier les possibilités et les relations.
    Domaine du possible ? Domaine du réel ?
    Toutes ces équations sont fausses et inutiles.
    Oublions ensemble lettres, codes et théories.
    <o:p> 
    </o:p>
    C'est le rêve de cette nuit que je me dois de résoudre.
    Cette nuit ou celle d'avant d'ailleurs.
    Danger...
    Combien de rêves ? A quelle fréquence ? Quelle durée ?
    Et puis, sont-ce vraiment des rêves ?
    Impossible d'ailleurs de résoudre une projection. Croire plutôt que résoudre.
    Et si c'était plutôt espérer.
    <o:p> 
    </o:p>
     
    « Peu importe que tu sois en haut ou en bas.
    Que tu couches avec l'alphabet entier.
    Que tu baises décimales et nombres premiers.
    Que tu te drogues aux acides ou aux basiques.
    Que tu te défonces aux solutions aqueuses ou potions magiques.
    Que tu te battes contre le passé ou les enculés.
    Que tu sois là maintenant ou après. »
    <o:p> 

    </o:p>
    Enfin, une fille et trois garçons.
    Trois possibilités, deux relations mais un seul espoir.


     


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  • Nous étions quatre.
    Une fille et trois garçons.


    Il nous aurait fallu une grande maison. Même si très vite, deux d'entre nous (deux des quatre) n'aurait plus supporté l'étroitesse d'un seul...endroit. Impossible dès le départ même, pour l'un d'entre nous, qui ne serait jamais venu seul.
    Et puis, restaient les affinités affirmées et affinées clairement affichées.
    Le premier calcul était donc faux. Pas vraiment faux mais littérairement alterné. Volontairement.
    Verticalement, nous étions bien en place, mais j'avais faussé le résultat.
    Une fille, trois garçons.
    J'étais parti sur trois possibilités.
    Mais ce n'est pas le possible que je cherchais, mais le concret.

    Retour dans mes souvenirs.
    B et A sont en bas.
    H et O sont en haut.
    A a couché avec B et O.
    L'autre bas, B, a donc couché avec A.
    Un haut H, n'a couché avec personne.
    C'est donc l'autre haut, O qui a couché avec A, du bas.
    Soit deux liaisons.
    La relation de A et O.
    Et celle de A et B.


    Donc, une fille et trois garçons.
    Trois possibilités mais deux relations.


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    Nous étions quatre.
    Une fille et trois garçons.


    Rarement ensemble; plus pour des raisons d'affinités que d'emplois du temps.
    Puis, nous nous sommes séparés. Deux en haut, deux en bas.


    Le haut se fréquente, le bas se croise, mais les quatre communiquent.
    Parfois, le bas part en haut, mais croise un haut qui va en bas.
    Parce qu'en fait, y a deux bas qui vont en haut, mais qu'un haut qui va en bas.


    Si tout le monde se retrouvait, en haut ou en bas d'ailleurs, nous serions cinq.
    Cinq? Sûrement oui. Mais tout dépend quand et comment. Car bientôt, nous serions six. Sûrement d'ailleurs.
    Mais pourquoi pas sept? Sept? Pas de problême.
    Mais huit, y'en a trois qui feraient la gueule. Dont un plus que les autres.


    Mais reprenons le postulat de départ. Les quatre.
    Un bas a couché avec un haut et un bas.
    Un autre bas a couché avec un bas.
    Un haut a couché avec un bas.
    Un haut n'a couché avec personne.
    Dur de connaître le plus chanceux et le plus heureux.


    Alors une fille, trois garçons mais combien de possibilités?


    Et bien trois.


    Une évidente.
    Une logique.
    Une certaine.
    Trois.


    Comme quoi, les maths...


     


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