• No surprises


    A chaque saison son style musical.
    Juin est un flashback. La couleur est en 1994 comme chez Marjane Satrapi.

    D'une promesse commune à un bien commun à une photo en solitaire. Une Bulle coincée entre 2 P en quelque sorte.
    Même si lignes, tubes et pigeons sont coupées, cassés et abattus, l'image a un pouvoir qu'une césure ne peut empêcher. Tu regretteras amèrement la couleur du sable. Presque autant que tu regrettes ton ignorance des matins et des surprises.

    Mes infidélités sont trop nombreuses et prennent des formes trop subtiles pour que je puisse t'expliquer.
    Le Brooklyn Bridge est bien trop grand pour tes minuscules pas. L'as tu seulement déjà traversé?
    Tu comprends maintenant ton hésitation d'un mois en noir et blanc, quand tu prenais connaissance de la Marque et du Départ.

    Tu n'es que locataire de ton bien.
    Le passé des pactes en Technicolor.
    L'esclave de mes cadrages.

    J'ai pitié de ton Envie.
    Et me réjouis de baiser la nuit, après les assauts des éperons. Pendant que le substitut commence à comprendre que tes envies ne sont pas Désir mais Ambition.
    Tu te protèges avec des tentes pendant que je me couvre d'étages et les trajets en ascenseur sont des souvenirs qui s'effacent petit à petit.

    Choisir est une chose, perdre en est une autre.
    You've never seen the lonely me at all


  • Commentaires

    1
    Au fil de l'O
    Mercredi 13 Juin 2007 à 16:51
    Si je puis me permettre
    je trouve ce texte magnifique. Tu écris presque bien... sourire. Non en fait tu écris bien.
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