• Lendemains de fêtes.
    Nous avions fixé un rendez vous. Le genre de rencard auquel je me pointe toujours, sachant pertinemment, que la personne en question ne viendra jamais.
    Bingo! Fuckin' alcoholic!

    Et puis, j'arrive toujours en avance car les heures qui précèdent l'heure H sont inoccupées et inoccupables. Je me promets alors un Coca Light en terrasse mais commande un picon bière.
    "Trop de picon"! Putain de serveur Naast! Va couper tes cheveux!"
    Alors, je cherche le 16. Calcule le lever et le coucher du soleil. Le côté nord et le côté sud. Fais un détour.

    C'est l'heure.
    Comment font ils pour me reconnaître? Ils étaient tous en mousse hier soir, modèles d'un logiciel de morphing.
    - Bonjour! Comment vas tu?
    - alut. A va. (Les lendemains sont des journées avec le moins de consonnes possibles).
    - Un ti punch? Com' d'hab?
    - Aaaaaaaaaaaaaaaargh! Non! Une ière sans icon please.

    2M est là. Un sourire. S'en va.
    (Elle est quand même mal branlée la vie)

    2E n'est pas là.
    (Arf... Toujours oublier les rencards fixés les matins pendant que le videur gueule qu'il faut faire moins de bruit.)

    J'avale ma Heineken. Laisse la monnaie à la star de la veille. Je rentre. J'ai un livre à commencer (et terminer). Une histoire de koma...

    Message sur la route.
    "Ben alors??? Je t'attends moi..."

    La vie est une question de timing.

    You sure you want to be with me
    I've nothing to give
    Won't lie and say this lovin's best
    Well leave us in emotional pace
    Take a walk, taste the rest
    No, take a rest


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  • 20 heures
    Je ne connais pas vos premières lettres.
    "Tu m'intrigues". Oui "tu". Le "vous" paraît inaccessible derrière cette masse de bois noir.
    Est-ce la couleur de tes (vos) yeux? Ton (votre) tatouage?
    Tu as parlé trop fort; les sauvages dans ton genre m'attirent terriblement. Mais je garde quand même les yeux rivés sur le pilon.
    Tes (vos) ti punchs sont délicieux.

    Give me something
    Give me silence
    Give me jokes, live it out with my peanut dreams.

    00h00
    Je veux en avoir le coeur net.
    Etre sûr que tes (tes) ti punchs sont délicieux. Et puis vérifier que tu te rappelles.
    Toi, tu te rappelles. C'est sûr. Tes yeux n'ont pas changé depuis tout à l'heure.
    E-----E
    Et toi? Pareil mais avec un A.
    Un A? C'est fou! moi aussi.
    Non, je ne peux pas. "Les californiens sont toujours sages pour le lendemain".
    A demain alors... Avec 2 E.

    Give me daylight
    Give me sundays
    Give me strokes with the folks and my peanut dreams

     


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  • Ne cherche pas. C'est bien à toi que je réponds. Tu y a tellement cru que cette fois, c'est pour toi.
    Je te réponds forcément en musique au son du Funky Drummer, les yeux fermés et la Marlboro au bec.

    Cut off the lights
    And call the law
    Cut off the lights
    And call the law

    Ne pas savoir lire entre les lignes (ou écouter entre les notes) n'est pas une maladie mais un handicap. Je ne t'apprendrai aucune technique, c'est un don inné, comme celui de récupérer entre les verres d'alcool.
    Dans un avion, lorsque les chiottes sont occupées, un voyant rouge s'allume mais ce n'est pas pour cela que la personne à l'intérieur est en train de pisser.

    Still good
    It's still good
    Still good
    It's still good

    Mes yeux fatiguent à force de lire ton avis.
    Oui, c'est un choix. Celui de la simplicité et du laisser faire. Il n'y a pas de mensonge. Aucun!
    Je m'adapte aux différents Egoïsmes, mais de loin je préfère le mien.

    Tall women
    Is all I need
    Tall Women
    Is what I want

    Je répète donc une dernière fois. J'ai laissé mes vieux disques dans les cartons. Pas d'histoires et d'incompréhension pour la bande son de cet été. Tu n'auras donc aucune réponse.
    Rappelle toi de 1989... Le crâne rasé, double album, Chicago... Dans le carton aussi.

    1989 the number
    Another Summer
    Sound of the funky drummer

    (Seule page de mon journal que je t'ouvre)
    Have fun


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  • 1994
    Je fréquente ce magasin, en bas de la rue de Strasbourg. Je n'aime pas beaucoup la ville où je vis -je n'y resterai d'ailleurs pas très longtemps- alors je passe mon temps chez Downtown.
    Downtown est une boutique Hip Hop tenue par l'ami d'un ami. Il y vend des fringues, des vinyles, des platines, fait la promo des "block parties" du quartier et des groupes de rap de la ville, graffe les murs de la cité et donne des cours de breakdance.
    C'est un lieu très fréquenté. On y croise des apprentis MC qui écoutent du son et peaufinent leur méthode de deejaying, des graffeurs qui viennent montrer les photos de leurs dernières oeuvres et des B-Boys venus frimer auprès des filles.
    En France, MC Solaar a réussi un énorme tour de passe-passe : la jeunesse le prend pour un rappeur. Le Suprême a déjà appuyé sur la gachette et Dee Nasty a un océan d'avance sur le mouvement.
    Personellement, j'ai l'impression de posséder les 4 meilleurs albums de rap de tous les temps: Licensed to Ill, Paul's Boutique, Check your Head et Ill Communication.
    Cet après midi, Downtown est en ébullition. Vient d'arriver Muse Sick N Hour Mess Age, le dernier album de Public Enemy. Je prends l'intro pleine poire :

    Whole lotta love goin' on
    In da middle of what?
    Say what?
    What's goin' on?

    Je repars chez moi avec la copie cassette de cette bombe et l'écoute toute la nuit, scotché par la violence de la musique et la radicalité des propos. Chuck D et Flavor Flav me transportent à Long Island.
    Les Beastie Boys font la fête pendant que Public Enemy est en guerre...

    2007
    Je viens de retrouver cette cassette, motivé par la lecture du génial Can't Stop Won't Stop de Jeff Chang, "une histoire de la génération Hip Hop".
    Chaque page, je comprends un peu plus pourquoi j'aime tant le mouvement hip hop et son éternel combat.
    Je suis né à l'époque où Kool Herc donne naissance au Hip Hop dans le Bronx et c'est Public Enemy qui m'a donné l'envie de m'y intêresser.

    YO! BUM RUSH THE SHOW 


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  • 16°.
    C'est peu pour un matin d'août dans le sud de la France.
    Je suis en retard mais je n'ai pas envie de me presser.
    Je me suis couché trop tard avec le son de The Good, The Bad and The Queen.

    Je ne me presse pas. La route est exagérément droite.
    Elle traverse les vignes.
    A la radio, Papa don't take no mess - James Brown.
    Bonheur...

    Il paraît que je suis pâle.
    Le citron vert possède des effets secondaires peu agréables.
    Et j'hésite...
    J'hésite...
    DJ Day - A place to go ou alors Grand Master Flash - The Message


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