• Ne jamais dire au revoir, mais dire à bientôt.
    Quitter un lieu, c'est parfois quitter son seul lien avec le merveilleux monde de la toile.

    Fake Tales of San Francisco
    Echo through the room
    More point to a wedding disco
    Without a bride or groom

    Une époque se termine. Celle des baffes dans la gueule pour passer à celle des coups de pied au cul. Celle du petit bureau tout gris et tout pourri pour celle du grand air.

    There's a super cool band yeah
    With their trilbys and their glasses of white wine
    And all the weekend rock stars in the toilets
    Practicing their lines

    Vous ne connaitrez peut être jamais mon super mega post pas chiant sur "Faut il être gros pour être drôle?"
    Vous ne connaitrez peut être jamais mes prochains achats de disques. (En tous cas, le "Clap your hands and say yeah", il déchire sa mère.)
    Je n'emmerderai peut être plus jamais les trouducs de la WWW Company.
    Je ne saurai peut être jamais qui se cache derrière le FLMB et la Comtesse.

    I don't want to hear you
    (Kick me out, kick me out)
    I don't want to hear you no
    (Kick me out, kick me out)

    Claude disait que les temps changent; je rajouterais le devoir au constat. Je change de dizaine dans quelques jours et il est temps de me décrasser le "asshole".

    Alors, je vais aller prendre une énorme cuite à Cardiff ce week end, aller dire à Damien Traille que c'est une tapette et aider quelques jeunes galloises à vomir. Et puis on verra bien.

    Fake Tales of San Francisco
    Echo through the air
    And there's a few bored faces in the back
    All wishing they weren't there

    Je me souhaite bien du courage.
    See you girls, see you boys.

    Arno

    PS : un dernier petit jeu. Celui qui trouve l'auteur des paroles en italique gagne le droit de me poser une question.


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  • Musique : The Herbaliser
    Chant : Philippe Katerine

    Je m'en souviens
    Oh, je m'en souviens très bien
    Je m'en souviens
    C'était en fin de matinée

    Dans le quartier latin
    J'avais très froid aux mains
    Le 28 février
    1991
    Oh je m'en souviens très bien
    Je l'ai noté dans mon calepin
    A la page 111
    Je l'ai vu arriver
    Rue de l'Université
    Il marchait difficilement
    A pas très lents
    Il serrait sa canne blanche
    Dans sa main aussi blanche
    Il était rasé de près
    Ce qui m'a fait un drôle d'effet
    Je l'ai suivi discrètement
    Il est rentré au tabac dans
    La rue des Saint Pères
    En claudiquant
    Il a pris ses Gitanes
    Sans demander quoique ce soit
    J'étais juste derrière lui
    Moi j'ai pris des Lucky
    Puis je l'ai encore suivi
    Jusqu'à chez lui
    Jusqu'à la rue de Verneuil
    Au 5 bis jusqu'au seuil
    Je ne lui ai pas parlé
    Mais qu'est ce que j'aurais raconté ?
    Que j'aimais ce qu'il faisait ?
    Que j'aimerais faire des chansons ?

    Qu'est ce que ça peut lui foutre au fond
    Que je fasse des chansons ?
    Il est mort 3 jours après
    Assis au bord de son lit
    En plein après midi
    Complètement dénudé
    Avait il fumé 
    Les Gitanes qu'il avait achetées
    Devant mes yeux éberlués ?
    5 paquets
    Dans sa main, de papier froissé,
    Que j'ai vu se refermer
    Je l'ai vu acheté
    Son tout dernier paquet
    Le 28 février
    1991
    Est-ce qu'il avait tout fumé
    Lorsqu'il s'est envolé ?
    Vers Melody
    Vers Mary Lou
    Vers l'homme à la tête de chou


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