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    Ta Ville regorge de sons.
    Constat ou surexposition médiatique?

    Redécouvrir des années après le sens des mots. Apprendre les séparations. Les reformations parfois. Ils sont nombreux. Entre Leonardo et le Festival. Ils parcourent les années, blanchis par la poussière. Forcément, ils sont loin de moi lorsque je les désire.

    Ils viennent de chez toi. Tu le sais?
    Sûrement pas. Trop occupée à filmer ta maison. Pervertie par le poste.
    C'est dommage tu sais...

    Progressivement, les images m'échappent. Je ne reconnais plus l'aéroport. Pourtant, j'avais l'impression que chaque mot était précieusement choisi. Je ne me rappelle même plus le visage de l'hotesse.
    Entends tu la cornemuse au fond de la plaine?
    Sûrement pas, tu dois être en train de t'abreuver d'un quelconque "chanteur à voix" aux textes mous.
    Je te parle de musique et d'instruments.

    C'est bizarre que tu ne sois jamais passée par ici. Je t'avais laissé l'adresse il me semble. La distance est réduite...
    Tu aurais appris. Et compris.

    Tu as choisi de rester de l'autre côté, et tu prends la poussière.
    Comme mes disques.


  • Commentaires

    1
    ZZ Top
    Jeudi 3 Mai 2007 à 17:29
    ça prend la poussière
    c'est le cas de le dire. ça ne s'arrange pas, il ne fait que nuit ici. Et toujours rien à dire.
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